Travail à distance impressionnant, à l’aide de l’EFT, pour un ancien cheval de course champion du monde

Laila del Monte est une professionnelle de la communication animale qui a développé la capacité de « parler à travers le silence » avec nos amis à fourrure. Dans ce cas-ci un cheval, ex-champion vieillissant, a été « mis en pâture » pour mourir, et, tout comme aurait pu faire un humain, il a développé beaucoup d’émotions qui se sont traduites en malaises physiques. Notez qu’ici tout le travail de Laïla a été fait dans le silence, avant de rencontrer le cheval. Évidemment, ce cas n’est pas seulement lié à l’EFT. Il montre d’un doigt aimant la vraie connexion que nous avons avec les animaux et entre nous. C’est une histoire inspirante, à méditer.
Gary Graig

Bello

Voici les antécédents du cheval. Nous allons l’appeler Bello pour respecter sa vie privée et celle de ceux qui l’entourent (il fut très célèbre !).

Bello a été champion du monde pendant environ quatre ans. Après cela il a participé à beaucoup de présentations hippiques et a gagné beaucoup de compétitions. Ma cliente l’a acheté, il y a six ans après qu’il a été « mis en pâture » dans une grange.

Ils ont cru qu’il allait mourir parce qu’il avait perdu sa volonté de vivre. Ma cliente lui a donné tant d’amour qu’il s’est attaché à elle et a décidé de rester sur la planète terre pour elle. Quand elle m’a téléphoné il y a trois mois, Bello était en piteux état. A ce moment, je n’avais pas d’idée de ce qu’on faisait subir aux chevaux champions mondiaux, mais quand j’ai entendu les histoires et quand j’ai vu les images qui me sont venues pendant les communications, mon sang bouillait.

Sa maladie

Il avait développé une arthrite aiguë à la hanche gauche, aux pieds et au dos et pouvait à peine bouger sans douleur. Ses chevilles étaient à l’agonie. J’ai découvert (par l’entraîneur) qu’autrefois on lui avait mis les sabots sur de hautes chaussures en bois et un produit sur l’arrière de la cheville et des chaînes. Ceci rendait si douloureux de poser les pattes qu’il était obligé d’allonger son pas, pour donner le « look » souhaité. Vickie m’a dit que les vétérinaires lui ont affirmé qu’elle ne pourrait plus jamais le monter. Elle a répondu qu’elle savait qu’elle ne pourrait plus le monter mais que ça lui était égal ; elle souhaitait seulement qu’il sache qu’il n’aurait plus jamais à participer à un concours hippique et qu’il pourrait juste être heureux. Mais il était encore terriblement nerveux et craintif.

Mais pour ma part j’étais déterminée à demander pour lui un miracle…

Les soins avec l’EFT

Alors j’ai commencé à le soigner (soins à distance : une combinaison de prière et de visualisation), sans beaucoup de résultats ; très peu de progrès. Après quelque temps (oui, je suis lente à apprendre) il m’est venu à l’idée : « Je pourrais peut-être essayer l’EFT » !!!

J’ai tapoté sur chaque info reçue du cheval autour de la peur et de la course. En communication, les tapotements se font dans l’imagination, dans le mental. J’ai essayé quelques fois sur moi-même à la place du cheval, mais je préfère le faire dans mon esprit. Ça va plus vite et l’on peut déblayer plus de terrain. N’importe qui peut faire cela, vous n’avez pas besoin d’être communicateur animal ! Je fais tous les points du protocole EFT. Je fais le protocole complet du point de gamme (sur le sabot), et le « bon anniversaire » car ça ajoute une note ludique.

Voici ce qui a émergé et que j’ai accompagné par les tapotements :
• Même si j’ai peur qu’elle me quitte si je cours à nouveau….
• Même si elle ne m’aimera plus si je cours à nouveau…
• Même si je ne peux plus courir et je suis inutile…
• Même si j’ai été champion et maintenant t je ne suis rien…
• Même si je guéris, je vais être obligé d’y retourner et de courir à nouveau…

Nous avons tapoté sur toute cette histoire du championnat :
• Même s’ils me feront encore du mal… je ne veux pas y retourner… je mourrai…
• Bien que plus rien ne m’importe mais elle m’est importante…

J’ai suivi cette séance avec un soin à distance. Et voilà qu’on m’a téléphoné pour me dire qu’il y avait 30 % d’amélioration !

Alors j’en ai fait encore de l’EFT et je suis allée plus en profondeur : beaucoup de choses sont remontées à la surface, autour de la course et la douleur.
J’ai continué quelques fois par semaine. Puis un jour j’ai tapoté pour la solitude :
• Même si je me sens seul et j’ai peur d’être seul…

Et il a pleuré. Alors cela m’a déchiré ! Tout en communication est ressenti comme très réel. Je n’avais jamais auparavant ressenti pleurer un cheval ! Alors nous avons tapoté au sujet de cette peur et d’être seul, d’être mis en pâture pour mourir :
• Même si on m’a relégué aux champs pour mourir…
• Même si elle m’a sauvé cela pourrait encore m’arriver… et j’ai peur…
• Même si je pourrais encore me retrouver tout seul (encore de pleurs)…

Quelque chose manquait encore. Je n’ai pas pu trouver le noyau, la base. J’ai continué à écouter et à tapoter et puis enfin ça a fait tilt :
• Même si ma douleur la retient ici à m’aimer…!!!!!

Bello accepte de guérir

Enfin le voilà. J’ai tapoté et je l’ai senti fondre ! En fait il avait besoin de la douleur pour se sentir en sécurité.
• Même si avec cette douleur, je suis en sécurité …
• Même si c’est mieux d’avoir cela et d’être ici avec Vickie….

J’ai terminé la séance avec un soin à distance. Le lendemain, elle m’a téléphoné pour me dire qu’il pouvait baisser la tête complètement et qu’il était décontracté comme jamais auparavant. Ses pattes de devant allaient mieux et étaient plus toniques. Il était plus affectueux, reniflant et léchant ses mains et il y avait encore de l’amélioration de son état de santé. Elle a affirmé ne l’avoir jamais vu comme ça.

C’était le tournant.

À partir de ce point, j’ai travaillé sur lui quotidiennement avec des soins et des tapotements, souvent autour de la douleur et de l’acceptation, qu’il se permette de courir et de se porter bien à nouveau. J’ai dû constamment tapoter pour cela encore et encore avec beaucoup de variations différentes. Dans le cas de Bello c’est l’EFT qui a ouvert la porte à la guérison et aux soins.. Il y avait un tel trauma émotionnel dû à l’abus, que tout était bloqué. J’ai aussi réalisé que l’EFT permet à l’animal de se guérir lui-même. Il n’est pas passif. C’est nous deux qui avons démêlé les nœuds avec Dieu.

Deux mois plus tard : Bello est guéri !

Hier j’ai vu Bello (dans la vie réelle) pour la première fois. Il a pu étendre la tête (l’entraîneur a affirmé qu’il ne pouvait plus le faire), il marchait normalement, courrait et cavalait devant mes yeux (physiques et mouillés) et a croqué des clémentines avec beaucoup de joie ! (Avez-vous déjà entendu parler d’un cheval qui mange des clémentines ?)

Et le meilleur bonus est : maintenant Vickie peut à nouveau le monter !

La morale de l’histoire est que la Persévérance et l’EFT apportent bonne chance !

Laila del Monte
Communicatrice animal-Thérapeute EFT, Californie
courriel : info@lailadelmonte.com
www.lailadelmonte.com

L’EFT pour apaiser un cheval qui voit des fantômes.

Bonjour à tous,

Pour être plus efficace dans les cas difficiles, j’ai souvent dit que nous devions « rester en dehors du chemin » et laisser le travail de guérison se faire « A TRAVERS NOUS plutôt que GRACE A NOUS ». Cela nous permet de travailler en nous laissant guider au maximum par notre intuition et d’avoir des idées que nous n’aurions pas eues autrement. Laïla del Monte « parle à l’oreille des animaux » et gagne sa vie en appliquant ce principe avec eux. Son article nous montre ce qu’il est possible de faire dans ce domaine.

Bien amicalement, Gary

---

Par Laïla des Monte

Tout d’abord un mot que j’ai reçu du propriétaire du cheval, K.O. de Californie :

« Monet, ma jument de 12 ans, fait des écarts terribles devant des choses que personne d’autre qu’elle ne voit. Les vétérinaires disent qu’elle n’a pas de problèmes de vue. Monet a été dressée par l’un des meilleurs dresseurs de la côte Ouest mais personne n’a pu la guérir de ce comportement. Et puis j’ai découvert Laïla. Elle m’a dit que c’était un cas difficile et qu’elle ne me promettait rien. Laïla a guéri cette jument, Monet, qui n’était pas facile à monter. Non seulement j’aime la monter maintenant, mais elle et moi avons une toute autre relation, pleine d’affection. »

Lorsque j’ai été demandée pour travailler avec Monet, je n’avais pas beaucoup d’espoir. Elle était totalement imprévisible. Lorsqu’elle était terrifiée tout à coup par quelque chose, on aurait dit qu’elle avait vu un fantôme et elle avait des réactions bizarres et inquiétantes. C’était dangereux pour son cavalier, c’est pourquoi ses propriétaires étaient prêts à la vendre.

Quand j’ai établi la communication avec elle, j’ai vu que c’était une jument extrêmement sensible et nerveuse. D’un certain côté, ses sens très développés la rendaient très spéciale, par contre il lui était difficile d’être « normale ». De plus elle se sentait seule et à part, même si l’on s’occupait très bien d’elle. Elle pouvait bel et bien percevoir des choses que personne ne pouvait percevoir. Pour moi il s’agit d’énergies.

Mais elle pouvait aussi voir des choses qui n’étaient pas là du tout. Surtout lorsqu’elle était en dehors de la piste. Cela la terrorisait de façon insensée. C’était une vraie peur, pas simplement un problème de comportement. On m’a dit que le vétérinaire avait examiné sa vue et que tout allait bien. J’ai effectivement vérifié qu’elle voyait bien, mais elle avait une vision déformée de la réalité. C’était comme si la frontière entre ses perceptions très fines et son imagination s’estompait. Elle était profondément triste et malheureuse, et elle se sentait « pas assez bien ».

Avant de commencer à travailler avec elle j’ai demandé à son cavalier de ne pas la monter, de marcher seulement à côté d’elle et de murmurer doucement à son oreille. Elle avait besoin de créer un lien. Par ailleurs on lui demandait en compétition de faire des tas de choses qu’elle n’était pas prête à faire. Aussi j’ai demandé qu’on lui laisse du « temps libre » pour qu’elle puisse se détendre et que nous puissions toutes les deux nous concentrer sur le travail que nous avions à faire ensemble.

J’ai commencé à tapoter. C’est moi qui tapotait pour la jument, en imaginant ses points. Nous avons tapoté sur toutes les choses qu’elle pouvait avoir vues sur la piste et sur les émotions qu’elles avaient suscité chez elle.

Même si je vois ces ombres …

Même si quelque chose va m’attraper…

Même si je vois ces formes sur ma gauche et que je ne sais pas ce que c’est…

Même si cette CHOSE est au milieu de la piste, que j’ai tellement peur et qu’il faut que je m’arrête…

Même si je me sens très nerveuse quand je suis dehors…et qu’il faut que je regarde bien pour être sûre qu’ « ils » ne vont pas ressortir…

Cette partie-là a été vraiment assez rapide. J’ai été surprise de voir comme nous sommes parvenues facilement à zéro. J’ai tapoté ensuite sur sa relation avec K. et la pression qu’elle ressentait à cause de ce qu’on attendait d’elle.

Même si j’aimerais faire ce que K. veut mais que je ne fais pas assez bien…

Même si je ne veux pas sauter les obstacles…

Même si j’en ai assez d’être coincée dans ce box…

Même si je me sens seule et que personne ne m’aime…( Il fallu pas mal de temps pour venir à bout de ce sentiment, il y avait beaucoup de tristesse et d’anxiété à la limite de la dépression dans son coeur).

Même si j’aimerais faire plaisir à K. mais que je veux abandonner…

Même si je ne comprends pas pourquoi tout le monde m’en veut…

Nous avons aussi tapoté sur le fait qu’elle savait que ses propriétaires voulaient la vendre :

Même si je me sens triste et seule …

Nous avons pu ramener tout cela à zéro. Je n’ai jamais découvert pourquoi elle voyait toutes ces « choses » ni ce que c’était. Mais depuis lors la relation est devenue bonne.

Quand vous commencez à tapoter vous finissez par atteindre des couches plus profondes et trouver des émotions plus lourdes, particulièrement avec les chevaux. Souvent il est difficile de mettre des mots dessus, je ne fais que les ressentir fortement dans mon cœur alors je tapote pour le cheval pour « ce sentiment », ou « cette douleur particulière », je ne sais pas où se trouve le « 0 ». Je sais seulement quand la forte émotion disparait. J’ai fait ça bien des fois avec Monet.

Dans mon expérience, l’EFT a mieux marché pour les chevaux que pour tout autre animal. Pourtant je trouve qu’il y a souvent un manque de respect envers ce splendide Etre Animal. Les gens oublient que ce sont des âmes libres qui erraient librement, soutenues émotionnellement par tout le troupeau. Nous oublions qu’ils ont besoin qu’on leur parle et par-dessus tout qu’on les aime ; qu’ils sont coincés toute la journée dans leur stalle, ne sortant souvent qu’une fois par jour pour faire des exercices juste pour notre plaisir !

Laïla des Monte

Communicatrice animal-Thérapeute EFT, Californie
courriel : info@lailadelmonte.com
www.lailadelmonte.com
Article du site de Gary Craig traduit par Martine Mauvais (22.04.2011)