Le rire dans la vie et dans le coaching
Mettez du rire dans votre vie
Le rire est le plus grand anti-stress que vous avez à votre disposition ; c’est encore plus puissant que la respiration de cohérence cardiaque pour équilibrer le fonctionnement de nos hémisphères cérébraux et pour stimuler l’action calmante et relaxante du parasympathique.
Les effets sont immédiats :
- sensation de bien-être et de détente grâce à des sécrétions de sérotonine, DHEA et d’endorphines,
- amélioration du fonctionnement de tous nos organes (organes digestifs, cœur)
- musculation de notre abdomen
- stimulation de nos défenses immunitaires.
La sécurité sociale n’a pas prévu de le rembourser et c’est pour cela que les médecins n’osent pas le prescrire ; mais savez-vous que depuis 2004 des études scientifiques ont validé son efficacité que ce soit aux Etats-Unis ou en Inde, et elles ont démontré scientifiquement une baisse de la tension du rythme cardiaque du cortisol après une séquence de rire. Si vous souhaitez connaître l’impact du stress sur votre santé, je vous recommande la lecture d’un article très documenté écrit par Agir pour sa santé « Émotions positives et guérison »
Alors pour commencer votre traitement antistress dès maintenant, je vous propose 2 vidéos qui vous permettront de libérer votre diaphragme et d’entrainer vos zygomatiques ; il suffit juste de se laisser aller et de rire comme les participants de ces 2 scènes :
Rire dans le métro dans le métro de Berlin :
Rire dans le métro dans le métro Bruxelles :
Rire dans le cadre du coaching
De la même façon l’utilisation du rire dans une séance de coaching est un puissant outil de recadrage de la situation vécue au départ comme dramatique.
Il s’agit de partir de la situation exacte vécue par le coaché, de l’amener progressivement à visiter l’ensemble de cette situation et notamment la partie qui se trouve dans l’ombre (c’est à dire celle qu’il n’a pas l’habitude de voir), et d’en grossir progressivement le trait.
Cela se passe dans le cadre d’une séance d’EFT où on va désactiver le coté négatif, je procède en verbalisant au départ la situation telle qu’elle m’est décrite par le coaché et je lui annonce que je vais également faire des suggestions qu’il va répéter après moi, tout en stimulant les points d’acupuncture que l’on utilise habituellement en EFT (voir ma page EFT pour plus de détails sur la technique) et qu’il peut a tout moment modifier mes phrases pour y mettre ses propres mots et même en changer l’idée si celle qui est proposée ne lui semble pas exacte. Je vais donc procéder par des suggestions progressives qui vont l’amener à visiter la partie ombre de la situation, en grossir le trait jusqu’au moment où le coaché va généralement éclater de rire. Il est souvent très surpris lui-même par son rire et il exprime cela en disant « Je n’aurais jamais cru que je puisse un jour être capable de rire de cette situation ».
A partir de là, il ne reste plus qu’à lui apporter les autorisations et les ressources pour lui permettre de fonctionner autrement.
Témoignages sur le rire durant un « Coaching-Harmonique »
J.E.A. « Lors de plusieurs de mes séances en tant que coachée, j’ai vécu des échanges où le rire et parfois le fou rire étaient présents…le simple fait de dessiner un sourire sur mon visage a fait installer une ambiance encore plus détendue et conviviale, le processus du coaching est devenu plus fluide et plaisant. J’ai pu parler de certaines choses qui me gênaient au départ et sans appréhension..Comme si les barrières étaient tombées..Je me suis sentie plus légère, plus ouverte et plus créative dans mes réponses car connectée à mon enfant intérieur …C’est une énergie positive qui m’a accompagnée même après la fin de la séance..Le rire à mon avis est un bon ingrédient dans une relation Coach/Coaché car il peut être stimulant et apaisant en même temps » .
S.D. « Une des raisons pour lesquelles j’apprécie vraiment d’être accompagnée par Marie Pierre Glénisson est l’humour qu’elle déploie au cours des séances. Nous travaillons en EFT et Marie-Pierre me fait régulièrement pouffer de rire en singeant littéralement mes problèmes, plaintes, voire souffrances, au moment où je m’y attends le moins après la séquence de reformulation qui démarre le tapping.
Cela a un effet immédiat de dédramatisation. L’écoute et l’empathie de Marie-Pierre dans les minutes précédentes ne faisaient aucun doute : mais quand je la vois soudain faire le pitre en reformulant mes problèmes, souffrances, etc…. d’abord il a un effet de surprise car elle a changé de registre en un claquement de doigts, et à un moment totalement inattendu ; et ça me projette directement hors de mon monde douloureux et me fait prendre un recul immédiat. J’ai alors la sensation que tout (mes soucis, mes souffrances, …) n’est pas si grave que ça, style une vaste comédie, comme est notre vie au final.
Je me retrouve légère et détachée du problème dédramatisé.
En plus c’est agréable car Marie-Pierre n’a pas un rire intellectuel, mais un vrai rire de vie.
Il y a donc plaisir partagé car ses pitreries me font rire de bon cœur et de soulagement. Ça dynamise, et redonne du cœur à l’ouvrage pour aller plus à fond dans le travail. »
B.W.B. « Quand je riais durant nos séances de coaching je peux dire que c’était des moments de pause comme si ça permettait de vider mon cerveau super-saturé et pour y mettre autre chose. Je sentais mon corps relâché et vide, moins de stress ; je captais mieux ce qui se passait, ça m’évitait les absences ou les rêveries et surtout j’éprouvais le besoin de parler c’est comme si le rire avait débloqué tous les passages pour communiquer ».
Si certaines situations troublent votre tranquillité depuis un certain temps et que vous désirez les voir de façon différente, sachez que je peux vous aider à travers des consultations par skype ou à mon cabinet.
Pour plus d’informations sur mes consultations, vous pouvez consulter mon site « Entretiens de coaching » et si vous désirez découvrir l’EFT je vous donne le lien pour accéder à ma page EFT
Pour vous donner quelques outils supplémentaires pour gérer votre stress, je vous recommande la lecture de 2 articles :
Mise à jour : Vous pouvez lire également en complément 3 articles que je viens de trouver sur le même sujet :
– http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Rire-la-meilleure-astuce-anti-stress
– http://www.topsante.com/zen-attitude/cles-du-bonheur/Il-faut-rire-au-moins-trois-fois-par-jour-conseil-du-medecin
- http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Rire-de-soi-quelle-therapie#xtor=CS2-6-[26-07-2014]-[09:00]-[Rire-de-soi-quelle-therapie%5D
Tous les régimes font maigrir dans un premier temps, mais personnellement je n’en connais pas qui permette de stabiliser son poids sur une durée de plusieurs années sans amener le sentiment de frustration qui accompagne toute privation alimentaire.
Alors si les régimes font perdre du poids mais entraînent à moyen terme une reprise des kilos perdus, quelle solution envisager ?
Si la réduction alimentaire doit être envisagée, elle doit se faire naturellement et surtout ne pas entrainer une sensation de frustration. Sinon vous augmentez le risque de vous sentir stressé et du coup le risque de foncer sur la première tablette de chocolat ou le premier paquet de gâteaux qui vont apparaître dans votre champ de vision.
En effet la première cause de la prise de poids est le stress et les problèmes émotionnels non résolus, et malheureusement au lieu de s’attaquer à la cause, on s’attaque avec le régime à la conséquence visible.
Résultat, non seulement vous ne gérez ni le stress, ni les problèmes émotionnels qui ont amené cette prise de poids, mais en plus vous rajoutez avec les privations alimentaires une couche de frustration de plus en plus grande ce qui a peu de chances de garantir le succès de l’opération sur le moyen terme.
La respiration de cohérence cardiaque
Vous souhaitez perdre du poids, je vous suggère dans un premier temps d’adopter la respiration de cohérence cardiaque qui vous trouverez décrite dans l’article « la relaxation par la respiration » ainsi que sur la page « gérer son stress ». En effet le stress et les émotions qui vous vident de votre énergie, vous poussent à grignoter ou à manger plus que nécessaire, pour compenser ce vide intérieur.
La respiration de cohérence cardiaque permet de faire baisser le niveau global du stress et de vous remplir d’énergie. Cela ne demande que 3 à 5 minutes 3 fois par jour et ne coute rien (lire les deux articles cités ci-dessus pour la mettre en œuvre très facilement). Cette respiration calme et abdominale vous permet entre autre :
- d’accélérer votre circulation sanguine mais surtout votre circulation lymphatique
- d’améliorer la respiration cellulaire
- d’augmenter jusqu’à 15 fois l’élimination de déchets et donc de diminuer la cellulite.
- de provoquer un auto-massage relaxant des viscères (foie, rate, pancréas, estomac, intestins) et d’en améliorer le fonctionnement, tout en renforçant la ceinture abdominale (même si dans un premier temps, laisser votre ventre se gonfler vous parait inacceptable car complètement en contradiction avec l’injonction maternelle : rentre ton ventre)
- de diminuer le stress et la sécrétion des hormones de stress (cortisol, noradrénaline) et de favoriser la sécrétion d’hormones du bien-être (DHEA et sérotonine).
Personnellement je considère que la respiration de cohérence cardiaque va bien au delà d’un moyen pour maigrir ; c’est pour moi un art de vivre et un moment d’attention à moi-même. Je fais la première respiration de la journée au lit avant de me lever, et c’est un moment de pur bonheur où je me sens non seulement très détendue, mais où je visualise dans cet état de relaxation toutes les choses essentielles que je vais faire dans la journée. Et du coup j’ai vraiment envie de me lever pour mettre en œuvre tout ce qui m’est apparu comme important.
L’utilisation de la respiration de cohérence cardiaque pour maigrir fait d’ailleurs l’objet d’un livre écrit par le docteur O’Hare, nutritionniste ayant prescrit sur une bonne partie de sa carrière un nombre considérable de régimes avec des résultats très décevants à moyen et long terme : Maigrir par la cohérence cardiaque
Il l’explique dans les 3 vidéos ci-dessous :
Gérer vos émotions
Il va bien falloir que vous vous débarrassiez un jour ou l’autre des émotions que vous avez bien enfouies sous de gros coussins pour ne plus les voir, car malheureusement elles continuent à exister à l’intérieur de vous, et à produire des dégâts à votre insu.
L’EFT (Technique de liberté émotionnelle) est une des techniques les plus efficaces et les plus rapides pour régler le problème émotionnel.
Et bien évidemment le but n’est pas de passer ces émotions à la trappe sans se préoccuper de leur sens ; en effet notre système émotionnel est un peu notre boussole intérieure et s’en priver reviendrait à ne plus être capable de faire des choix ou de poser les actions les plus adaptées. Il est donc important de se préoccuper des messages donnés par ces émotions si leur contenu est encore d’actualité avant qu’elles ne disparaissent.
Pour en savoir un peu plus sur les émotions, je vous conseille la lecture des articles suivants :
- Les émotions (1°partie )
- Les émotions 2° partie: la colère
- Les émotions (3°partie : La peur)
- Les émotions au cœur de notre cerveau , un excellent article de Karine Aubry citant notamment l’étude d’Antonio Damasio sur les conséquences de l’absence d’émotions.
Remplacer des croyances devenues encombrantes par de nouvelles croyances
Chez un de mes derniers coachés, j’ai découvert que sa première croyance était « Pour maigrir il faut faire des efforts très durs et insupportables dans la durée : soit il faut faire un régime drastique pour diminuer les calories ingérées, soit il faut faire beaucoup de sport pour brûler les calories excédentaires ». Et il avait aussi la croyance corollaire « Si on maigrit sans avoir fait beaucoup d’efforts, c’est qu’on est très malade voire c’est qu’on a un cancer ». Du coup vous imaginez bien, qu’à aucun moment il ne pouvait envisager de maigrir sans effort, et comme il n’avait guère envie de faire des efforts insupportables, cela faisait des années qu’il avait un poids d’une stabilité à toute épreuve (malheureusement pour lui légèrement excédentaire) quelles que soient les restrictions envisagées ou le sport qu’il pouvait faire parce que ce n’était ni un régime drastique, ni un sport nécessitant des efforts soutenus tous les jours.
L’EFT se révèle là tout comme l’hypnose et l’auto-hypnose, comme une véritable machine à reprogrammer l’inconscient avec la nouvelle croyance qu’a choisie le coaché. Dans le cas cité ci-dessus, le coaché avait choisi en l’occurrence « puisque des gens maintiennent leur poids de forme sans effort, malgré tout ce qu’ils ingurgitent, je peux maigrir sans effort ».
Chez une autre personne, la croyance peut être que son poids excédentaire l’aide à prendre sa place dans son environnement, ou bien qu’il la protège. Et si cette croyance ne lui apporte plus l’aide escomptée, elle va choisir la croyance par laquelle elle souhaite remplacer l’ancienne et reprogrammer ainsi son inconscient.
Bonne nouvelle : s’il est conseillé d’avoir recours à un coach ou un thérapeute pour nettoyer les émotions les plus difficiles à vivre (voire les traumatisme enfouis) et poser les actions qui vous permettent de sortir de situations problématiques, l’EFT et l’auto-hypnose sont des outils simples qui une fois leur apprentissage fait, vous permettent de travailler seul chez vous.
Équilibrer son alimentation
Je vous recommande le site de Patricia Pacault, pharmacienne en ligne qui vous propose d’établir votre bilan stress et vous conseille utilement sur l’alimentation anti-stress et les compléments alimentaires naturels utiles, en cliquant sur le lien. pour y trouver des informations utiles à votre programme minceur.
De plus elle a écrit des articles se rapportant à l’alimentation et à choix de maigrir :
- Maigrir sans régime
- Maigrir un objectif de santé
Avoir un exercice physique régulier
Et là comme pour l’alimentation, il n’est pas question de se créer l’obligation de faire un sport intensif (voir le paragraphe sur les croyances), ce qui comme le régime finirait par vous lasser, si vous n’y prenez pas de plaisir.
Ce qui est important c’est de bouger régulièrement, cela peut être par exemple de :
- choisir de faire un trajet raisonnable à pied plutôt que de l’effectuer en voiture ou en bus
- choisir de monter les escaliers à pied plutôt que d’attendre l’ascenseur
- faire une activité physique qui vous inspire (plutôt que celle qui va être efficace pour brûler les calories) et si vous avez envie d’apprendre la danse orientale (ou le rugby, ou le golf ou toute autre activité qui vous amènera du plaisir), c’est excellent car en plus de donner à votre corps l’exercice dont il a besoin, vous lui accordez en plus de l’attention, tout en vous permettant d’augmenter votre bien-être et votre énergie.
Il n’y a qu’une seule règle, plus cette activité vous amènera du plaisir, plus vous aurez envie de la continuer et plus ce sera efficace pour vous maintenir en énergie et en forme.
Je viens grâce à Patricia Pacaud de http://patricia-pacaut-pharmasurf.net, de lire un texte tellement intéressant que j’ai eu envie de vous le partager illico.
Ce texte complète merveilleusement mon article « je change, tu changes … » . Il est écrit par Charles Brulhard
« Les trois portes de la sagesse »
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
– Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie, demanda le Prince.
– Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :
« CHANGE LE MONDE »
« C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
– C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise.
Et il disparut. Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:
« CHANGE LES AUTRES »
« C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
– Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots :
« CHANGE-TOI TOI-MEME »
« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
– C’est bien, dit le Sage.
– Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
– C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru.
Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :
« ACCEPTE-TOI TOI-MEME. »
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte.
A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
« ACCEPTE LES AUTRES »
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage :
– « Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
– J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut :
« ACCEPTE LE MONDE »
« Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. » Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
« – Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
– C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. »
Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
– Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut. »
Texte de Charles Brulhart
Je vous recommande la lecture de l’article « Apprivoisons notre ombre » qui complète parfaitement cette partie d’acceptation de nous-même ainsi que l’article « le carré fondamental » qui permet d’avoir un outil pour encore mieux s’accepter soi-même et accepter les autres.
APPRIVOISONS NOTRE OMBRE
Le coaching harmonique est basé en grande partie sur cette partie de nous-même que nous ne connaissons pas ou peu, notre ombre (shadow-coaching).
Qu’est-ce que notre ombre, c’est une partie de nous que nous refusons de voir, soit parce que nous l’ignorons depuis notre plus jeune âge, soit parce que nous la combattons.
Ce peut être une qualité (c’est ce qu’on appelle l’ombre blanche) :
- soit une qualité que nous ne nous sommes pas appropriée parce que nous estimons que nous ne l’avons pas et nous l’admirons ou l’envions chez d’autres.
- soit une qualité que nous refusons comme par exemple la bonté ou la générosité parce que dans notre famille ou notre bande de copains, il est répété comme un leitmotiv : « trop bon, trop con », ou « dans la vie il y a les pigeons et les autres, et moi j’ai décidé de ne pas être un pigeon » ou « il n’y a pas écrit pigeon » en montrant son front.
Ce peut être un défaut ou une émotion que nous refusons de manifester (c’est ce qu’on appelle l’ombre noire) et que nous refoulons ou combattons ; ça peut être par exemple la colère chez la femme ou la tristesse chez l’homme, ça peut être également des désirs ou des pulsions sexuelles chez les puritains ou les religieux.
Alors pourquoi devrions-nous accepter cette partie sombre de nous ?
En fait chaque défaut est en fait une qualité pratiquée en excès, exemple l’hypocrisie n’est que de la diplomatie pratiquée à la puissance 10 ou 100. Je vous renvoie au carré fondamental qui vous permettra d’en savoir plus sur le sujet .
- Donc en combattant l’hypocrisie, parce que ça ne correspond pas à mes valeurs, je renonce en fait à la qualité correspondante : la diplomatie, dont j’aurais pourtant bien besoin si je pratique la franchise à outrance ; en refusant ces qualités faisant partie intrinsèque des défauts que je combats, je m’appauvris dans la palette des qualités que je possède.
- Chaque combat contre moi-même est très gourmand en énergie.
- Plus je combats quelque chose et plus je lui donne de l’importance en moi, mais également dans mon environnement (voir le carré fondamental)
- Plus je donne de l’importance à ce défaut que je combats, et plus je le projette sur mes proches et sur mon environnement, suscitant beaucoup de dégâts, chez moi et chez les gens sur lesquels je projette ce défaut que je ne veux pas voir en moi.
- Accepter notre part de faiblesse et notre ombre ne veut pas dire faire des actions contraires à nos valeurs ; cela veut juste dire accepter de ne pas être parfait, et être bienveillant avec soi-même, ce qui nous permettra au passage de pouvoir l’être également avec les autres. Et si je reprends mon exemple de combattre l’hypocrisie, je ne deviendrai jamais hypocrite puisque c’est contraire à mes valeurs, cela me permet juste de m’ouvrir à pratiquer la diplomatie.
1° exemple : le perfectionnisme est-il un défaut ou une qualité ?
Vu par le perfectionniste, aspirer à devenir parfait est forcément une qualité même en considérant le prix payé ; vu par l’entourage, il se pourrait que le perfectionnisme soit perçu comme un facteur de stress et de rigidité ne facilitant pas les relations.
Et on pourrait alors poser à ces aspirants à la perfection les questions suivantes :
- En quoi la peur de faire des erreurs qui se manifeste sous forme d’angoisse (et donc d’insomnie), 24 heures avant d’entreprendre une action importante , est aidante pour effectuer cette action ?
- En quoi le fait de combattre cette imperfection et cette peur de faire des erreurs depuis x années, vous a permis d’éviter d’en faire. Est-ce que si vous aviez constaté une amélioration, et de ce fait atteint la perfection, vous n’auriez plus besoin d’avoir peur ?
- En quoi le fait de faire toujours un peu plus de la même chose (créant la même angoisse et les mêmes insomnies) vous a-il aidé à obtenir un résultat différent ? Je vous renvoie à la citation d’Albert Einstein « La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent »
- En quoi le fait d’accepter ce pourcentage irréductible d’échecs constatés (qui n’a pas varié depuis ces x années passées à le combattre), pourrait vous faire tomber dans l’excès inverse c’est à dire un laxisme total ou jemenfoustisme ?
Et si finalement se dire « Ok, je fais toujours de mon mieux et j’admets que je ne suis pas parfait ; j’admets que quoi que je mette en œuvre et quelque soit mon niveau de stress, j’ai depuis x années le même pourcentage d’échecs quand j’entreprends cette action » n’aiderait pas à passer les 24 heures précedant l’action de façon plus sereine, sans amener plus d’échecs.
2° exemple : le refoulement de la colère.
En général je rencontre 2 comportements chez mes coachés qui refoulent leur colère :
- soit ils l’ont refoulée depuis tellement longtemps qu’ils ne la rencontrent plus jamais si ce n’est contre eux-mêmes, et c’est extrêmement destructeur en terme d’estime de soi et de confiance en soi.
- soit ils la ressentent mais la refoulent car c’est pour eux une émotion qu’ils jugent extrêmement dangereuse, et pour cause. Chaque fois qu’ils refoulent leur colère, ils l’emmagasinent au plus profond d’eux-mêmes et ils montent en pression sans s’en rendre compte. Et la personne qui aura le malheur de rajouter les dernières gouttes à cette cocotte-minute sous pression, verra se produire l’explosion d’une colère froide aussi dévastatrice pour celui qui l’émet que celui qui la reçoit.
Or la colère n’est pas négative, elle n’est ni à combattre ni à refouler. C’est simplement un message que vous donne votre inconscient et ce message vous informe que vous vivez à ce moment précis une situation qui ne vous convient pas et qu’il est grand temps de poser une action pour vous sortir de là.
Et évidemment si vous êtes à 10 de ressenti sur votre échelle personnelle qui ne comprend que 10 barreaux (0 étant je ne ressens rien et 10 je suis au niveau maximum de mon ressenti), vous allez être incapable de poser une action raisonnable et la seule chose que vous pourrez faire alors, sera de laisser exploser votre colère.
Sachez qu’une émotion n’arrive généralement jamais à 10 du premier coup ; elle ne monte à 10 sur votre échelle émotionnelle personnelle que dans 2 cas :
- quand la situation est d’une gravité exceptionnelle et nécessite une réaction très forte de votre part nécessitant une énergie importante (ex : vous êtes face à une agression très grave)
- quand vous avez négligé et soigneusement enfoui les x premiers messages que votre inconscient vous a déjà envoyés.
En effet si votre colère au lieu d’être enfouie, avait entendue et son message compris, elle vous aurait permis de poser une action calmement.
Lors d’un entretien récent, ma coachée est arrivée avec une grosse colère (évaluée par ses soins à 8 sur son échelle émotionnelle), contre son nouveau compagnon qui lui parlait de façon récurrente de son ex-petite amie. En travaillant avec elle sur cette colère en EFT (Technique de Libération des Emotions), elle a pris conscience que cette colère venait en résonance avec une colère enfouie de même nature avec son ex-conjoint, et cette nouvelle colère est montée à 10. Après avoir fait baisser son niveau émotionnel à 0, elle a envisagée de poser une action à froid car elle redoutait de remonter très haut en émotion la prochaine fois qu’il reparlerait de son ex-petite amie.
Or il a recommencé à lui parlé de son ex-amie quelques heures après notre entretien de coaching et à sa grande surprise non seulement elle a pu lui expliquer très calmement ce qu’elle ressentait mais elle s’est également intéressée aux bénéfices qu’il trouvait à lui parler de son ex-amie. Et nouvelle surprise pour elle, la réaction de son compagnon a été très différente des autres fois non seulement il semblait pour la première fois prendre conscience du tort qu’il avait pu lui causer, mais il a aussi mis beaucoup d’amour dans sa réponse (alors qu’auparavant il était dans le déni du problème et se contentait de répondre « Ok n’en parlons plus »).
Et vous, connaissez-vous votre ombre ? Avez-vous tenté de l’apprivoiser ?
Est-ce que regarder votre ombre avec bienveillance et l’accepter comme une composante de vous, ne vous apporterait pas beaucoup de paix et plus de richesse intérieure ?
Si vous avez besoin de travailler avec une personne vous servant de miroir, sachez que je peux travailler avec vous soit à mon cabinet, soit par skype (voir les informations sur le déroulement de mes entretiens).
Bibliographie pour en savoir plus :
Apprivoiser son ombre : Le côté mal aimé de soi de Jean Monbourquette Ed Bayard.
Manager avec son ombre excellent article de Karine Aubry destiné aux managers
Autres articles concernant nos émotions :
Les manipulateurs
C’est un sujet bien à l’ordre du jour à en juger par le nombre de consultations de personnes ayant croisé la route d’un manipulateur et ayant besoin de reconstruire leur estime de soi et leur confiance en soi. Elles représentent environ 50 % des personnes que je reçois. Cependant une distinction est à faire entre les manipulateurs ou manipulatrices (espèces visiblement en voie de développement) et les pervers narcissiques (dont le nombre ne devrait pas dépasser les 3 à 5% de la population). En effet si tous les pervers-narcissiques sont des manipulateurs, tous les manipulateurs ne sont heureusement pas des pervers-narcissiques !
Je vous propose de découvrir :
– qui sont les manipulateurs sur la page : https://coaching-harmonique.fr/qui-sont-les-manipulateurs/
– qu’est-ce qui nous rend manipulables : https://coaching-harmonique.fr/les-manipulateurs-quest-ce-qui-nous-rend-manipulables/
– et/ou de télécharger un e-book gratuit qui reprend toutes informations sur les manipulateurs et vous présente le test de détection des manipulateurs (attention, il s’agit bien de manipulateurs toxiques et pas uniquement des pervers-narcissiques qui ne sont qu’une catégorie particulière de manipulateurs (voir qui sont les manipulateurs ?) sur la page téléchargement
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Je vous suggère également de regarder les 2 vidéos suivantes qui vous permettra de clarifier ce qu’est un manipulateur dans le cadre d’une relation amoureuse et manipulateur-harceleur, ainsi que la façon de s’en prémunir.
Les émotions (3°partie : La peur)
« Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile. »
Sénèque
Après les articles précédents présentant les émotions et la colère, voici celui présentant la peur.
La peur et les réactions archaïques
En fait, la peur est une émotion que nous connaissons tous ; si nous ne la connaissons pas, c’est soit que nous sommes des extraterrestres, soit que nous sommes coupés de nos émotions (un peu comme certaines personnes qui ne ressentent absolument aucune douleur physique même en cas de blessure grave), et cela peut arriver.
Cependant nous sommes tous différents dans nos réactions à la peur. Cela dépend d’une part de l’état d’énergie dans lequel nous sommes et de l’appréciation que nous avons du déclencheur de la peur.
Schématiquement les peurs vont activer notre cerveau archaïque et conduire à 3 types de réactions (en anglais on les appelle les 3 F : Fight, Flee, Freeze), en partant du niveau le plus haut d’énergie, et en allant vers le niveau le plus bas :
- se battre
- fuir
- se figer sur place
La première réaction peut être confondue avec la colère, et de fait la réaction y ressemble beaucoup en raison de l’agressivité qui la soutient. Avez-vous déjà vu un petit chien qui vient aboyer autour de vous dans le but de vous impressionner et de vous faire fuir ? Si votre réaction montre votre absence de peur et votre volonté de continuer à avancer, il va fuir (il passe au 2° type de réaction : la fuite) ou tenter de vous mordre (la tentative d’intimidation n’ayant pas suffit, il lui faut monter d’un cran le niveau d’agressivité) ; et si vous vous lancez vous même dans une démonstration de force il risque fort de battre en retraite et d’aller se réfugier derrière ses maîtres. Car c’est bien la peur qui est à l’origine de cette agressivité qui oblige les animaux ou les hommes à chercher à intimider dans le but de se faire respecter. Et dans ce cas la peur amène l’énergie et le sang dans le corps afin de lui donner les moyens de se battre.
La seconde réaction, la fuite, est salutaire dans certaines situations présentant un risque et la peur nous incite à y avoir recours ; c’est une réaction demandant également un niveau d’énergie important et ne dit-on pas que la peur donne des ailes ?
Se figer peut avoir 2 conséquences dans la vie sauvage : passer inaperçu des prédateurs qui détectent leurs proies par leurs mouvements ou provoquer un état second avec une sécrétion d’endorphine afin que la mort soit la moins douloureuse possible.
La peur aujourd’hui et ses conséquences ?
En fait, la peur ou plutôt les peurs sont des émotions souvent paralysantes qui ne permettent pas à la personne qui s’y trouve confrontée de trouver les ressources nécessaires pour poser des actions. Et c’est souvent pour retrouver les capacités de changer que des personnes entreprennent un coaching.
Ce serait une erreur de déduire que la peur est une émotion non seulement désagréable, mais aussi parfaitement inutile puisqu’elle nous empêche de bouger, car la peur est une émotion essentielle aux humains. En effet elle nous signale un danger et vise à nous faire prendre des mesures pour nous mettre en sécurité.
Imaginez ce que serait la vie sans peur :
– Si vous n’avez pas peur pour votre vie, vous pourriez rouler à 250 km/h sur l’autoroute,
– Vous pourriez également sauter par la fenêtre du cinquième étage parce que ça irait beaucoup plus vite que de prendre l’escalier.
– Vous pourriez également faire toutes sortes d’infractions puisque vous n’auriez pas peur ni du gendarme ni de la justice….
D’ailleurs il n’y aurait aucun courage à agir sans peur (le courage, c’est de ressentir la peur, d’estimer les chances de réussir, de trouver les stratégies pour les augmenter et d’y aller malgré le risque qui persiste).
Le problème réside dans le fait que la peur n’est pas toujours utilisée dans le seul but de préserver notre sécurité et de nous garder en vie ; bien souvent nous nous trouvons englués par notre peur dans une situation difficile, mais nous n’osons pas en sortir car nous ne savons pas ce qui se passerait après.
D’ailleurs c’est souvent par la peur que nous sommes manipulés. Un de mes coachés qui désirait chercher du travail dans une autre région pour pouvoir suivre sa femme, se trouvait complètement bloqué par la peur de quitter son emploi actuel ; en effet dans son entreprise, il entendait souvent son supérieur hiérarchique répéter « Nous sommes bien au chaud dans notre entreprise car il fait très froid dehors » laissant croire à tous qu’il valait mieux rester à l’intérieur de l’entreprise même s’il y avait des problèmes, puisqu’il était pratiquement impossible de trouver du travail ailleurs, compte tenu de la conjoncture économique actuelle. C’est d’ailleurs ce type de peur que décrit mon collègue et ami Pierre Carnicelli dans un de ses derniers articles de blog « les conséquences de la peur »
De fait encouragés ou plutôt découragés par notre environnement, nous pouvons nous mettre à douter de nos capacités :
- à trouver du travail
- à faire correctement un travail
- à réussir un examen
- à sortir d’une situation même quand elle s’avère catastrophique,
si nous nous connectons à nos doutes et à nos peurs.
C’est certainement la peur de changer qui explique les 5 principaux regrets exprimés par les personnes au moment de mourir, dont Bronnie Ware s’occupe dans le cadre de son travail d’infirmière en Australie ; en effet dans son livre « Les cinq plus grands regret des mourants », elle nous apprend que ces cinq regrets sont :
1° « J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je le voulais, et ne pas vivre la vie qu’on attendait de moi. »
2° « Je regrette d’avoir travaillé si dur. »
3° « J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments. »
4° « Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis. »
5° « J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux. »
Évidemment il est un peu tard pour agir, lorsqu’on se trouve à l’article de la mort. Mais aujourd’hui, vous qui êtes encore loin de cette étape, qu’est-ce qui vous empêche de vivre la vie que vous voudriez vivre ? Qu’est-ce qui vous empêche d’exprimer vos sentiments ? Qu’est-ce qui vous empêche de garder le contact avec vos amis ? Qu’est-ce qui vous empêche d’être plus heureux ?
Et en résumé, quelles sont les envies que vous réprimez, en pensant qu’elles ne sont pas raisonnables, car elles pourraient vous mener tout droit à la catastrophe ?
« Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer »
Paulo Coelho
Connaissez-vous la plus grande peur ?
Il est amusant de constater que la peur de parler en public arrive avant celle de mourir.
Si vous voulez en savoir plus sur cette peur, je vous recommande l’article de ma consœur Karine Aubry : Parler en public : 4 voix pour se libérer sa peur
Nos réactions actuelles face à la peur
Dans notre monde moderne, nous sommes rarement confrontés à des dangers physiques ; les nouvelles formes de dangers ne nécessitent pas normalement la mise en œuvre des réactions archaïques, nous avons dû apprendre à gérer nos peurs différemment. Même en l’absence de dangers physiques, la peur est encore une émotion capable de générer un stress important, et nous y réagissons de façon personnelle en fonction de notre histoire. Chacune de ces réactions a des avantages et des inconvénients et pour vous le démontrer je vais choisir deux réactions opposées :
- certaines personnes vont réagir au sentiment de peur par l’incapacité de faire la moindre action pour changer la situation. On va trouver dans ce groupe de personnes, les perfectionnistes ; en effet avant d’agir les perfectionnistes doivent s’assurer de leur chance de réussir, puisque l’échec n’est pas acceptable à leurs yeux. Ils ont donc peu de chances de se mettre en action rapidement.
- D’autres personnes vont réagir à l’inverse par la mise en action rapide de leur projet ; en effet pour eux les peurs et les doutes sont des émotions insupportables et s’ils commençaient à réfléchir, ça les mettrait au contact de leurs peurs et de leurs doutes. Il leur faut donc tout faire pour ne jamais rencontrer leurs peurs. L’inconvénient dans ce cas est bien entendu de mettre en place une stratégie sans avoir pris le temps d’y réfléchir et de devoir en changer quand ils se rendent compte qu’au final ce n’était pas la stratégie la mieux adaptée pour répondre à leurs besoins. La peur a donc pour ces personnes l’effet inverse que pour celles du premier groupe puisqu’elle va les pousser à agir le plus rapidement possible.
Ces deux réactions complètement opposées sont tout aussi excessives l’une que l’autre. En effet dans les deux cas, c’est la peur qui pilote ces personnes. La différence cependant c’est que les personnes du premier groupe sont complètement conscientes de la peur qui les paralyse, alors que les personnes du deuxième groupe sont persuadées qu’elles n’ont pas peur ; or la peur est bien là, tapie dans l’inconscient, et c’est elle qui va pousser ces personnes à agir le plus rapidement possible.
Il est évident qu’entre ces deux réactions opposées, nous allons pouvoir développer toute une palette de nuances dans notre façon de réagir à la peur et nous allons trouver des stratégies pour y faire face qui peuvent être très différentes.
Comment réagir face à nos peurs
Pour vous délivrer des liens dans lesquels votre peur vous immobilise, vous devez :
- écouter le message délivré par votre inconscient
- vérifier comment assurer votre sécurité minimale
- vous reconnecter à vos talents, à vos capacités de réussite, et à ce que vous aimez…
- poser les actions nécessaires pour avancer
“L’homme qui déplace une montagne commence par déplacer les petites pierres.”
Confucius
De la même façon que la lumière fait disparaitre instantanément les ténèbres d’une pièce, l’amour et la joie font disparaitre la peur et les doutes.
L’EFT vous sera d’une grande utilité pour ressentir une nouvelle énergie qui vous permettra de prendre les décisions qui sont importantes et de poser les actions qui vous permettront d’avancer.
Et si cela vous semble très compliqué à mettre en pratique, faites appel à un coach, qui saura vous aider à trouver vos ressources et vos solutions.
« La seule chose qu’on est sûr de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas. »
Paul Emile Victor
Et si vous n’avez pas trouvé comment sortir de la situation qui la génère, rappelez-vous qu’un coach peut vous donner un coup de main.
Décrypter nos émotions pour les gérer :
Si les émotions vous intéressent, vous pouvez lire « Les émotions de base et leur rôle »
ou « Les émotions : 2° partie la colère »
Et pour vous apprendre à mieux gérer nos émotions, je vous propose un atelier par skype durant 3 mois :
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Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous
Parole d’évangiles ? Pas sûr en tout cas qu’elle soit applicable à tous les domaines !
Samedi dernier a eu lieu dans les Monts du Forez le mariage d’un de mes collègue et ami. Au cours de la cérémonie religieuse, le prêtre au demeurant très sympathique en partant d’un texte d’évangile pourtant très clair : « Bâtir sur le roc » (Matthieu 7, 21.24-29), a fait tout un sermon sur le thème « Pour bâtir votre couple sur du roc, appliquez la règle : faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous ».
Interloquée par cette injonction, parce que régulièrement je rencontre en coaching des personnes pour qui la mise en application de cette parole n’a pas permis de construire un couple aussi solide que le prêtre l’annonçait, j’ai cherché d’où venait cette règle. Je me suis rendue compte que ce n’était pas du tout inclus dans le fameux évangile lu lors de la cérémonie, et que le texte qui s’en rapproche le plus est un Évangile selon saint Luc 6, 27-38, qui dit « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
C’est finalement très rassurant de savoir que Jésus par l’intermédiaire de Saint Luc ne destinait pas cette règle à la gestion du couple !
Heureusement, car je dois vous mettre en garde : appliquée à la lettre dans le couple, cette règle ne fonctionne absolument pas.
Si vous voulez en savoir plus sur les besoins différents existant entre les femmes et les hommes, je ne peux que vous conseiller de regarder ensemble le très humoristique DVD Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus.
Pour l’anecdote, Michèle, une des mes amies d’enfance avait choisi de se marier à 20 ans avec Robert aussi âgé qu’elle. Et pendant 5 ans, ils ont consciencieusement acheté en faisant leurs courses un pack de yaourts aux fraises (Michèle adorait les fraise) et un pack de yaourts aux cerises (Robert adorait les cerises). Et à chaque fin de repas, ils offraient à manger à l’autre leur yaourt préféré ! Pendant 5 ans ils ont mangé le yaourt préféré de l’autre, pensant réserver à leur conjoint ce qui était le meilleur. Et si cette histoire de yaourts n’a duré que 5 ans, c’est qu’ils ont divorcé, parce que forcément ils n’appliquaient pas qu’aux yaourts cette règle délicieuse et efficace !
Si vous voulez savoir ce qui ferait plaisir à votre compagnon ou à votre compagne, un seul conseil, demandez-lui.
Et si votre conjoint vous pose la question « qu’est-ce qui te ferait plaisir , pour … ? » connectez-vous à votre propre ressenti et de grâce, si votre première pensée est « Je ne sais pas moi, ce que tu veux ! », il est urgentissime de prendre du temps pour:
– vous reconnecter à qui vous êtes,
– définir quels sont vos besoins,
– quelles sont vos principales valeurs,
– qu’est-ce qui vous nourrit en énergie.
Et si vous avez un peu de mal à le faire seul, sachez qu’un coach peut vous donner un coup de main pour démarrer ce travail !
Et pour vous apprendre à mieux gérer nos émotions, je vous propose un atelier par skype durant 3 mois :
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Pour toute question, vous pouvez m’envoyer un message par le biais de l’onglet blanc qui apparait sur le coté à droite de moi site « contactez-moi ».
Demandez et vous recevrez
Faire une demande n’est jamais facile que ce soit auprès de personnes plus ou moins proches, ou d’inconnus. Pourquoi les autres ne devinent-ils pas nos goûts, nos besoins, s’ils nous connaissent un tant soit peu ? Pourquoi ne pouvons-nous pas obtenir ce dont nous avons besoin sans le demander, tellement c’est évident ?
Désolée de détruire une vieille illusion commune à beaucoup de personnes, vos besoins ne sont pas évidents pour les autres, même si ce sont des proches. Et si vous ne faites pas de demande, vous n’avez de reproches à faire qu’à vous-même, si vous n’obtenez pas l’objet ou le service dont vous avez besoin…
Faire une (ou des) demande(s) est merveilleusement traité dans le roman de Laurent Gounelle L’homme qui voulait être heureux ; dans un chapitre que j’apprécie beaucoup, un vieux sage balinais essaie de convaincre son hôte que faire une demande est simple, sans risque et que la seule chose que l’on risque est d’obtenir satisfaction. Pour l’amener à se détacher du résultat de la demande, il lui demande de sortir et de faire des demandes aux gens qu’il va rencontrer, et de ne revenir que quand il aura obtenu 5 refus. Cet américain va donc demander des choses de plus en plus surprenantes aux personnes rencontrées dans le seul but d’obtenir un refus, et se rendre compte que chaque personne va se mettre en quatre pour accéder à sa demande.
Évidemment une demande n’est pas une exigence et la personne en face de vous a tout loisir de refuser. Une demande n’est pas une manipulation dans le but d’extorquer un oui, comme le font encore trop souvent les vendeurs par téléphone.
Une demande est posée de façon claire et l’interlocuteur sait qu’il a le choix d’accepter ou de refuser ce qui vient de lui être demandé ; la plupart du temps, vous pourrez constater que les personnes cherchent à vous aider. Au travers d’anecdotes parfaitement véridiques, je vais vous montrer que certaines personnes qui ont la naïveté de demander des choses, peuvent obtenir des résultats surprenants
La première anecdote date de samedi dernier, nous étions dans un groupe et à la fin de la visite d’une très belle église romane « Notre Dame du Port » à Clermont-Ferrand, nous avons décidé d’aller prendre une boisson chaude, car les églises romanes en cette saison sont encore très froides. Le groupe a pris un peu d’avance, et je me suis attardée avec une jeune femme pour regarder quelques vitrines ; à notre arrivée dans le café où était installé le groupe, le serveur avait déjà pris les commandes et avait préparé déjà une douzaine de chocolats chauds. Avant de nous laisser monter rejoindre les autres, il nous demande ce que nous souhaitons ; la jeune femme qui m’accompagne, lui dit « Mettez-moi aussi un chocolat, puisque je vois que vous avez tout ce qu’il faut pour en préparer un ». Le serveur prépare un peu plus de chocolat dans son pichet et au moment de le verser, se rend compte qu’il n’a plus de tasse à chocolat, il prend alors un grand verre qui fait au moins le double des tasses qu’il vient de servir et le remplit de chocolat. Pendant que je règle les 2 consommations, la jeune-femme commence à boire son chocolat puis repose son verre, regarde le serveur en lui demandant avec un grand sourire « Est-ce que ça vous dérangerait de me remplir ma tasse à ras-bord, parce que ce soir je ne rentre pas chez moi, et comme ça, ça me tiendra plus au corps ? ». Le serveur la regarde étonné et re-prépare un peu plus de chocolat pour lui remplir effectivement son verre à ras-bord. Et nous rejoignons le groupe qui s’étonne de la taille de son chocolat « Comment se fait-il que tu aies un chocolat de cette taille ? ». Et quand je leur ai expliqué que non seulement sa tasse était beaucoup plus grande pour le même prix que la leur, mais qu’en plus après en avoir bu une partie elle l’a fait remplir au serveur, le groupe était hilare et n’en revenait pas. Et qui parmi eux auraient pensé à faire une demande ? Visiblement bien peu.
Florie, une amie de ma fille s’est vue demander par l’inspecteur qui lui faisait passer son permis de conduire de changer la roue arrière droite du véhicule d’auto-école. Elle le regarde surprise et vérifie la demande « Vous voulez vraiment que je change une roue ? » et devant la réponse affirmative de l’inspecteur elle sort du véhicule stationné sur le bas-coté de la route et fais signe à un camion qui la suivait, de s’arrêter ; elle demande au conducteur « Pourriez-vous m’aider à changer la roue du véhicule ? » Le conducteur a l’air un peu surpris par la situation car dans la voiture il y a 2 personnes qui ne bougent pas, mais il acquiesce, descend de son camion et ouvre le coffre de l’auto-école pour trouver le matériel nécessaire. A ce moment là l’inspecteur sort et remercie pour son aide le transporteur qui repart encore plus abasourdi. Puis il s’adresse ensuite à Florie « Je vous ai demandé de changer une roue, pas d’arrêter quelqu’un pour le faire » et Florie lui répond avec autant d’aplomb qu’elle avez eu pour arrêter le transporteur « Écoutez, je peux vous expliquer comment on change une roue, mais la changer moi-même n’est pas la meilleure solution ; en effet même si j’arrive à dévisser les boulons qui tiennent la roue, ce qui n’est pas garanti, vous croyez que je serais assez folle pour rouler avec une roue que j’aurai moi-même revissée. Pour ma propre sécurité, il vaut mieux que je demande à un camionneur de le faire ». Eh bien, croyez-le ou pas, elle a eu son permis. Et je me souviens de la tête stupéfaite de ses amies quand elle a raconté son histoire, pas une seule n’aurait pensé à agir de la sorte.
Florie est en fait quelqu’un pour qui faire une demande ne pose pas de problème. Un vendredi en fin d’après-midi, elle revenait du lycée de Tours où elle était pensionnaire, et elle s’était assoupie dans la gare du Mans en attendant sa correspondance pour Nogent le Rotrou ; une annonce la réveille brusquement, et elle se précipite vers le train à quai qui démarre pratiquement aussitôt. A ce moment une voix annonce : « le train en direction de Tours… ». Comprenant qu’elle a pris un train qui la ramenait à son point de départ, elle part à la rencontre du contrôleur, et elle lui explique qu’elle s’est trompée de train, qu’à l’heure où le train va arriver à Tours il n’y aura plus de correspondance pour Nogent le Rotrou, qu’elle n’a que 16 ans et qu’elle n’a pas d’endroit où aller à Tours puisque son lycée est fermé pour le week-end. Et comme en ce temps là tout était possible avec la SNCF, le contrôleur a fait arrêter le train express Le Mans-Tours dans une gare où il n’est pas sensé s’arrêter, et où il avait fait immobiliser le train Tours-Le Mans depuis plus de 30 minutes, pour que Florie puisse y monter et retourner au Mans. Aujourd’hui le slogan n’étant plus de mise, je ne suis pas sure que la même demande pourrait aboutir…
Tous ces exemples servent à démontrer que s’il est important pour vous d’obtenir un service, le plus simple est d’en faire la demande auprès de personnes de votre entourage qui pourraient être en mesure de vous aider ; il est important également d’expliquer la raison de votre demande, et en quoi c’est important pour vous, tout en gardant à l’esprit que même si c’est important pour vous, votre interlocuteur a la possibilité de refuser car vous pouvez faire la demande à d’autres personnes.
Évidemment cela ne garantit pas à 100 % que la première personne que vous solliciterez va répondre positivement à votre demande. Mais il est probable que même si ces personnes ne peuvent accéder à votre demande, beaucoup parmi elles vous aideront à trouver une solution à votre problème.
Les émotions 2° partie: la colère
Après le premier article qui traitait de la peur, nous allons examiner une autre émotion souvent vécue comme perturbante :
la colère
« Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes. »
Marc-Aurèle
La colère est une émotion souvent considérée comme négative et destructrice. Je l’ai moi-même considérée comme éminemment dangereuse et menaçante pendant très longtemps.
Aujourd’hui j’ai la certitude que ce n’est pas la colère qui est destructrice mais ce qu’on en fait de cette émotion ; c’est donc bien l’expression de cette colère qui sera complètement destructrice :
- si elle est utilisée contre les autres en employant l’agressivité, la rage ou la fureur
- si l’énergie qu’elle génère n’est pas utilisée, et se retourne contre la personne qui la ressent.
Or la colère est une émotion qui nous permet de nous connecter à notre force intérieure, elle est porteuse d’un message précis de notre inconscient : « La situation que tu es en train de vivre ne te convient pas du tout, pose une action pour sortir de là ! »
La colère nous apporte l’énergie pour :
- poser des limites et les faire respecter par notre interlocuteur
- poser une action pour sortir de la situation qui ne nous convient pas
En effet notre inconscient nous demande rarement de démolir notre interlocuteur que ce soit physiquement ou verbalement sauf en cas de danger réel immédiat (exemple : vous êtes victime ou témoin d’une agression) ; dans ce cas là, la colère va provoquer une montée de cortisol et d’adrénaline qui va démultiplier votre force pour vous permettre d’agir.
Il faut reconnaître que nos conditions de vie ont beaucoup changé depuis l’apparition de l’homme sur terre, et nous avons rarement à faire face à notre époque à des attaques d’animaux sauvages, ou de bandits de grands chemins. Or notre cerveau continue d’apporter les mêmes réponses que dans les temps anciens ; il nous envoie un signal de danger en confiant la gestion de la situation à notre cerveau archaïque, court-circuitant au passage notre cortex, c’est à dire nos capacités de réflexion, pour nous permettre de nous battre ou de fuir plus efficacement.
Si nous restons en colère durant un certain temps, c’est vraisemblablement que nous n’avons pas posé d’action pour sortir d’une situation, car nous n’avons pas pu ou pas su le faire et nous avons de ce fait subi la situation.
Cette colère persistante est normalement dirigée vers notre agresseur et nous la maintenons dans le but d’obtenir une réparation ou la reconnaissance de notre condition de victime.
« Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un ; c’est vous qui vous brûlez. »
Bouddha
Cependant garder une colère en nous est destructeur pour nous-même, car nous finissons par la retourner contre nous, même si elle est exprimée à nos interlocuteurs contre l’agresseur. Dans tous les cas elle nous renvoie une image de victime et elle nous confronte à notre impuissance, ce qui est éminemment perturbant, et qui s’avère complètement destructeur pour notre estime de nous-même.
Et si nous avons utilisé l’énergie que nous a apportée notre colère pour réagir en la laissant éclater sous forme de colère fracassante ou de colère froide et assassine, nous sommes nous-même devenus l’agresseur et avons envenimé la situation sans y apporter de solution. Et le risque est de provoquer soit une surenchère de violence, soit un épisode de culpabilisation pour s’être laissé emporter et avoir prononcé des mots qui ont de très loin dépassé notre pensée (quoique « après tout, il l’a bien cherché » nous murmure une petite voix qui tient à nous dédouaner).
Mais si notre colère est devenue si forte et si difficile à contrôler, c’est qu’il est vraisemblable que nous avons laissé une situation désagréable s’installer sans poser les actions pour en sortir. Et les messages de notre inconscient sont devenus de plus en plus plus forts au point de nous transformer en cocotte-minute risquant à tout moment d’exploser.
La colère bien comprise nous aide, par l’énergie qu’elle nous donne, à poser une vraie action qui va nous permettre de sortir de la situation perturbante, dès les premiers signes.
C’est elle qui va nous donner le courage d’aller parler à notre responsable hiérarchique pour enfin demander l’augmentation qui nous passe sous le nez tous les ans, ou pour aller voir notre voisin et clarifier une situation trouble…
C’est elle aussi qui va nous pousser à prendre la parole en réunion pour donner notre point de vue en nous faisant oublier les nombreux participants et notre réserve habituelle…
C’est elle aussi en cas de maltraitance qui va donner le courage de partir en quittant son foyer pour préserver sa vie ou celle de ses enfants, oubliant la peur de ce qui va se passer après …
« Considérez les occasions où votre chagrin et votre colère vous ont causé plus de souffrances que les faits eux-mêmes. »
Marc-Aurèle
Alors faisons en sorte de comprendre le message de la colère et d’utiliser au mieux l’énergie qu’elle nous apporte pour poser les actions nous permettant de mettre fin à cette situation perturbante.
Et si le niveau de stress est trop important, pour trouver quelle action poser, je vous suggère de vous reporter à l’article sur la respiration pour le faire baisser et retrouver les capacités de réfléchir et être en mesure de poser les actions adéquates.
Et si vous n’avez pas trouvé comment sortir de la situation qui la génère, rappelez-vous qu’un coach peut vous donner un coup de main.
Et pour vous apprendre à mieux gérer nos émotions, je vous propose un atelier par skype durant 3 mois :
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